Biodiversité

La préservation de la biodiversité, une des grandes richesses du territoire de MACS, est inscrite dans le projet de territoire et se matérialise par des actions concrètes mises en œuvre dans le cadre d’une Stratégie Locale autour de la Biodiversité.

En février 2024, MACS a obtenu le label « Territoire Engagé pour la Nature », un label national mis en place par le Ministère de la Transition Écologique et Régions de France. Ce label vise à faire émerger, reconnaître et valoriser des plans d’actions en faveur de la biodiversité, proposés par les collectivités territoriales. Ainsi, MACS s’engage autour de 4 actions phares misent en œuvre dans les 3 ans.

Le développement de notre territoire a entrainé la multiplication des éclairages artificiels nocturnes et avec l’augmentation de la pollution lumineuse conduisant à la fragmentation des habitats naturels et à l’érosion de la biodiversité nocturne. La mise en place d’une trame noire permettra de mieux identifier et protéger un ensemble connecté de réservoirs de biodiversité et de corridors écologiques.

Les zones humides sont  des milieux entre terre et eau, où l’eau occupe un rôle primordial. Elles sont des ressources naturelles offrant des services essentiels pour agir sur le climat, tout en bénéficiant à notre économie locale. La question de leur préservation et de leur restauration est primordiale :

• les zones humides favorisent le stockage de l’eau dans les nappes phréatiques et la régulation des eaux en périodes de fortes crues, jouant ainsi un rôle dans la prévention contre les inondations ;
• elles contribuent à la qualité de l’eau ;
• elles retiennent le carbone et permettent de réduire les émissions de gaz à effet de serre ;
• elles fournissent de l’eau aux cultures ;
• elles sont un réservoir de biodiversité ;
• elles constituent des îlots de fraicheur l’été pour les habitants qui peuvent s’y ressourcer ;
• elles constituent aussi un atout pour l’attractivité du territoire et le développement du « tourisme vert ».

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Les îlots de fraicheur peuvent être définis comme des lieux d’accueil, de halte et/ou de repos, accessibles au grand public et repérés comme source de rafraîchissement par rapport à leur environnement proche en période chaude ou caniculaire. Désimperméabiliser les sols et végétaliser notre environnement urbain favorise la biodiversité et contribue à réduire le phénomène d'îlots de chaleur. en savoir +

Il s’agit à travers cette action de mobilisation de faire monter le sujet biodiversité dans l’opinion publique et de créer les conditions optimales pour favoriser l’engagement de tous. MACS créer un programme de mobilisation qui se déclinera en fonction des publics visés. Ce programme est coconstruit avec des associations et institutions du territoire afin de faire émerger un réseau d’acteurs en lien avec la mobilisation citoyenne et la biodiversité. 

MACS s’engage à élaborer une Stratégie Locale pour la Biodiversité (SLB), feuille de route à l’échelle intercommunale pour 2026-2036, pour planifier des actions opérationnelles en faveur de la biodiversité sur le territoire. Cette feuille de route est élaborée avec l’appui d’un panel de citoyens représentatifs du territoire.

La préservation de la biodiversité se matérialise aussi par la protection des espaces naturels sensibles, présents en nombre sur le territoire. En janvier 2026, MACS prendra en charge la gestion et l’animation de 4 sites protégés au sein du réseau européen Natura 2000.

Qu’est-ce qu’un site Natura 2000 ?

Un site Natura 2000 est un espace naturel protégé faisant partie d'un réseau européen. Ce réseau a été mis en place par l'Union européenne pour protéger certaines espèces et habitats naturels considérés comme menacés ou remarquables. Les sites Natura 2000 sont des écosystèmes où la préservation de la biodiversité cohabite avec les activités humaines locales, respectueuses et durables.

Quels sont les 4 sites Natura 2000 concernés ?

1 - les zones humides de l'arrière-dune du Marensin : + de 1 600 hectares sur les communes d'Azur, Herm, Magescq, Seignosse, Soustons, Tosse et Vieux- Boucau ;

2 - les zones humides de Moliets, la Prade et Moisan : 100 hectares sur les communes de Messanges et Moliets-et-Mâa

3&4 -  les zones humides associées au Marais d'Orx & Domaine d'Orx : près de 2 000 hectares, englobant principalement le Maraix d'Orx, situé sur les communes de Labenne, Orx, Saint-André de Seignanx et Saubrigues

La gestion des 4 sites ainsi que leurs animations seront assurées par MACS et ses partenaires privilégiés : le CPIE Seignanx Adour (Centre Permanent d'initiatives pour l'Environnement), mais aussi par le Syndicat Mixte des Rivières Côte Sud, le Syndicat Mixte de Gestion des Milieux Naturels ou encore l'association Landes Nature.

BeesForLife

Habitant du territoire de MACS, vous pouvez apporter votre contribution au recensement des nids de frelons asiatiques. MACS a noué un partenariat avec la plateforme BeesForLife. Cette dernière permet aux citoyens de signaler la présence d'un nid de frelons asiatiques et les met en relation avec des désinsectiseurs agréés pour la destruction des nids de frelons asiatiques.

POURQUOI LUTTER CONTRE LES FRELONS ASIATIQUES ?

Le frelon asiatique, est une espèce invasive originaire d'Asie, introduite accidentellement en France au début des années 2000. Depuis, il s'est rapidement répandu sur l’ensemble du territoire national, causant des dommages significatifs :

• menace pour les abeilles, le frelon asiatique est un prédateur vorace des abeilles
• impact sur la biodiversité : outre les abeilles, les frelons asiatiques s’attaquent à d’autres insectes pollinisateurs, perturbant ainsi l’écosystème et réduisant la diversité des espèces locales.
• risques pour la sécurité publique : les nids de frelons asiatiques, souvent situés dans des zones habitées (parcs, jardins, bâtiments), présentent un danger pour la population.

QUELLE EST LA BONNE PÉRIODE ?

Entre mars et avril, c'est à cette période que les jeunes reines fondatrices cherchent à créer leur nid. La période est donc idéale pour lutter contre la prolifération de cette espèce exotique envahissante. L’été reste la période la plus critique, il faut être vigilant puisque les frelons défendent leur nid pour protéger les fondatrices qui pondent. Dès les premiers froids d’automne, les fondatrices partent du nid pour se mettre et pouvoir se reproduire l’année d’après. Il faut savoir que la colonie meurt au début de l’hiver. Le nid est abandonné et ne sera pas recolonisé l’année suivante.

Ne pas se rapprocher d’un nid à moins de 5 mètres. À partir de cette distance, vous rentrez dans le périmètre de « protection », il y a des risques de piqûres. Que ce soit sur un lieu public ou privé, veuillez le signaler sur la plateforme BeesForLife, des professionnels s’en occuperont.

Habitants et communes, main dans la main pour lutter contre la prolifération des moustiques tigres.

Le moustique tigre est originaire des forêts tropicales d’Asie du Sud-Est. Il est reconnu pour sa capacité d’adaptation à différents climats. Arrivé dans les Landes en 2015, le moustique tigre a colonisé pas moins de 216 communes sur les 327 du département. Des solutions existent pour lutter contre sa prolifération.

Contrairement au moustique commun qui, lui, pique la nuit et dont le vol est bruyant, le moustique tigre pique plutôt le jour (principalement le matin et le soir) et son vol est silencieux.

• Taille : un moustique classique mesure entre 0,7 et 4 centimètres. Le moustique tigre lui est de petite taille, plus petit qu’une pièce d’1 centime soit 0,5 centimètres.
• Couleur : rayé blanc et noir d’où son appellation de « moustique tigre ».

• Faire le tour de son extérieur (jardin, balcon…) régulièrement pour vider l’eau stagnante dans les pots de fleurs et les coupelles
• Mettre du sable dans les coupelles des plantes pour garder l’humidité et éviter l’eau stagnante
• Changer l’eau des vases et des boutures régulièrement
• Couvrir les réservoirs (récupérateurs d’eau de pluie) avec un tissu ou une moustiquaire
• Sensibiliser son voisinage à ces bonnes pratiques
• Signaler la présence de moustique tigre sur https://signalement-moustique.anses.fr/signalement_albopictus/  

Le moustique tigre pond sur une paroi au-dessus de la surface de l’eau dans des récipients artificiels, jamais dans les fossés, marais, rivières, ruisseaux…

Des temps de formations ont été organisés avec les communes autour de la lutte contre le moustique tigre. Le but : éviter la prolifération dans les lieux publics, de façon naturelle, par des gestes simples. Les opérations de démoustication (pulvérisation d'insecticide) dans les milieux naturels ne sont réalisés que lorsqu'un ou plusieurs cas de dengue ou de chikungunya sont confirmés. Celles-ci se font sur demande de l'ARS (Agence Régionale de Santé).